« Splendeurs et misères » de notre métier

Décembre 2024

Coach, formatrice et consultante

  arbre  
   

Premières fois

Dans notre activité, nous avons vécu récemment plusieurs « premières fois » (les prénoms ont été modifiés)…

Michel, dirigeant d’entreprise, souhaite faire un coaching. Nous avons un entretien pour qu’il puisse faire son choix parmi la petite dizaine de coachs qu’il a déjà rencontrés…. Situation inédite pour nous, car les personnes intéressées rencontrent habituellement 2 ou 3 coachs avant de se décider.

Guillaume, responsable de service, sollicite que son chien nous rejoigne en salle de formation plutôt que de le laisser dans son véhicule. Après accord des autres participants, le chien a sagement suivi la formation… Un ‘stagiaire’ atypique qui n’a pas émargé ni évalué la session !

Alexandre, responsable d’équipes, dans la discussion sur les modalités de son coaching, propose que nos séances aient lieu à son domicile. Proposition non retenue bien sûr, car, déontologiquement, nous réalisons les séances dans des lieux « plus neutres »…

Ingrid, manager, nous confie en fin de formation management qu’elle a « réalisé qu’elle voulait faire notre métier de coach-formateur ». Une forme de transmission invisible ?

Comme quoi ce métier de coach et formatrice comporte toujours du neuf, composante vivante et joyeuse pour nous !

Travail indépendant

Ces derniers mois, nous avons reçu plusieurs sollicitations de pairs indépendants, préoccupés par l’insuffisance de leur activité et par la difficulté d’application de certaines normes. Lors des entretiens réalisés pour chercher ensemble des solutions, nous avons travaillé sur ce qu’ils recherchaient précisément et sur ce qui faisait leurs spécificités propres, dans cet ensemble si divers des consultants, coachs et formateurs.

Outre la gratitude pour la confiance témoignée par leur démarche, nous sommes sensibles à la coopération et l’entraide qui adviennent, dans cet environnement concurrentiel, qui a pourtant tous les ingrédients pour une rude compétition !

Publication

cielle

Dans la 4ième édition de son livre « Consultant, se lancer, réussir et durer », Arnaud Cielle nous a fait l’honneur de nous interviewer au sujet de la résistance au changement, au titre d’avis d’expert de consultante. Citons l’extrait :

Comment faire adhérer le client au changement ?
D’abord, l’écouter vraiment ! En particulier, faciliter l’expression des émotions présentes contribue à une relation de qualité.
Ensuite, je verrais plutôt la résistance au changement comme un indice utile pour le consultant.
En effet, ce peut-être le signe qu’il n’a pas eu accès au travail réel, c’est-à-dire là où tout se joue : les savoir-faire non écrits pour faire face aux imprévus, les astuces pour gagner du temps,les coopérations au sein de l’équipe pour s’entraider dans la difficulté, etc. Autrement dit, des personnes concernées, voire des décisionnaires cachés, perçoivent un risque de perdre un bien précieux… Il y a urgence à revoir la liste des participants au projet !
De plus, cette résistance peut révéler que les interlocuteurs se projettent dans le changement, aperçoivent les éventuels écueils… c’est-à-dire qu’ils sont impliqués ! Le consultant a alors intérêt à considérer leurs objections pour pouvoir coconstruire avec eux une solution plus robuste.

Enfin le délai tardif de cette dernière Lettre de l’année nous permet de souhaiter de bonnes fêtes de fin d’année à nos lecteurs !